Chaque année, le Fonds culturel de la SSA récompense des humoristes romand·e·s en attribuant le Prix SSA de l’humour.
Depuis 2019, ce n’est plus un mais deux prix de CHF 10’000.- chacun qui viennent récompenser un·e humoriste émergent·e et un·e humoriste confirmé·e.
Objet des Prix
Prix SSA de l’humour
Le Fonds culturel de la Société Suisse des Auteurs (SSA) attribue le Prix SSA de l’humour, d’un montant de CHF 10’000.-, à une autricePersonne physique qui crée une œuvre. ou un auteurPersonne physique qui crée une œuvre. humoriste confirmé ayant joui lors des 12 derniers mois d’un rayonnement significatif par ses interventions sur scène ou dans les médias (presse écrite, radio, télévision, internetInternet est le réseau informatique mondial accessible au public. C'est un réseau de réseaux, à commutation de paquets, sans centre névralgique, composé de millions de réseaux aussi bien publics que privés. L'information est transmise via Internet grâce à un ensemble standardisé de protocoles de transfert de données, qui permet des applications variées comme le courrier électronique, la messagerie instantanée, le..., etc.).
Prix SSA nouveau talent humour
Afin d’encourager les autricesPersonne physique qui crée une œuvre. et auteursPersonne physique qui crée une œuvre. humoristes en début de carrière, le Fonds culturel de la Société Suisse des Auteurs (SSA) attribue le Prix SSA nouveau talent humour d’un montant de CHF 10’000.- à une autricePersonne physique qui crée une œuvre. ou un auteurPersonne physique qui crée une œuvre. humoriste émergent.
Le jury 2022 est composé de Gérald Cordonier (Chef de la rubrique Culture & Magazine à 24Heures), Gaspard Boesch (auteurPersonne physique qui crée une œuvre., comédien, metteur en scène à Genève), Nathalie Schnegg, (co-directrice du Casino Théâtre au Locle), Marielle Friedli (Directrice Hameau-z’arts à Payerne) et Emilie Chapelle (co-directrice du Caustic Comedy Club à Genève).
Après délibérations, le jury a décidé d’attribuer le Prix SSA nouveau talent humour à Nadim Kayne et le Prix SSA de l’humour à Marina Rollman.
Nadim Kayne foule les petites scènes romandes depuis 2015. Gagnant du concours «Mon premier Montreux» et finaliste de Morges sous rire 2019, ce jeune trentenaire, rempli de rêves et de contradictions, voit désormais sa vingtaine lui faire ses adieux.
Au centre de son rôle d’humoriste, un rapport avec le public, renouvelé lors de chaque prestation. Nadim parle de ce qu’il aime et de ce qu’il est : un trentenaire qui cherche du sens à la vie. S’inspirant de son quotidien pour parler vrai… avec humour.
Généreux sur scène comme dans la vie, il déploie une énergie folle et légère pour faire rire sans complexe, un dynamisme et une vitalité qui ne laissent personne indifférent.
A 30 ans, Marina Rollman est considérée comme une humoriste « tout terrain ». Le jury salue, à l’unanimité, son talent et la verve avec laquelle elle dégoupille l’absurdité des rapports homme-femme ainsi que son rayonnement international qui lui offre un parcours hors-norme en tant qu’artiste issu de la scène humoristique romande.
Basée à Genève, la jeune franco-suisse commence sa carrière d’humoriste en Suisse sur les scènes de comedy club ainsi que sur les ondes de la RTS dans « L’Agence ».
Auteure, elle livre aujourd’hui sa drôle d’humeur sur France Inter dans la Bande Originale de Nagui. Touche-à-tout et curieuse, elle a réalisé deux courts métrages « Gratitude » puis « Gina » (6 X CONFINE.E.S) diffusés sur Canal +. Comédienne, elle était au casting des séries « La Flamme » et « Dix pour cent ». Et sur scène, elle se pose beaucoup de questions. Avec son regard espiègle, elle propose une analyse subtile de notre société. Et dévoile beaucoup de finesse pour, avec son écriture analytique, aborder des questions de genre, la sexualité et d’orgasme féminin.
Marina Rollman propose un stand-up empreint de nonchalance, d’amour, de fulgurances humoristiques et de réflexions pratiques qu’elle a tourné pendant 4 ans.
Avant de peut-être remonter sur scène avec un nouveau spectacle, elle veut se donner le temps de toucher à d’autres formes d’écriture.
« La vie est courte, il faut écrire, des romans, des poésies, des pièces de théâtre ! Je veux écrire dans d’autres formats, d’autres médiums. Dans le grand boulevard de l’écriture, je n’ai encore essayé qu’une toute petite partie. »
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